Photo prise avec ses collègues professeurs au L.ycée Hippolyte Fontaine à Dijon en 1904.
Maire de Crimolois de 1904 à 1919
Président du Conseil Général de 1913 à 1919
Sénateur de Côte D’Or de 1919 à 1941
Pierre Denis Jossot est né à Crimolois le 4 Avril 1859, au 7 de la rue Saint Honoré, dans une famille modeste, où il eut une enfance très dure. Son père étant marchand épicier ambulant, Pierre dut s’occuper, avec sa sœur Marguerite de quatre ans sa cadette, de sa mère paralysée ; aussi après l’école primaire, continua-t-il seul ses études. Bien qu’autodidacte, il fut instituteur à Dijon en 1889 et 1890, puis enseigna, en tant que professeur, à l’école normale d’Aix-en-Provence. En 1904, nommé professeur de chimie à l’école pratique de Dijon (aujourd’hui lycée Hippolyte Fontaine) il revint s’installer à Crimolois, dont il fut le maire du 15 mai 1904 au 10 décembre 1919, date de son entrée au Sénat. Entre temps il fut président du Conseil Général de la Côte d’Or pendant 6 ans, où dans la mesure de ses moyens, il aida beaucoup ses concitoyens durant la « grande guerre ».
En 1919 il fut élu sénateur de la Côte d’Or sur la liste du « Bloc National » et quitta la mairie de Crimolois. Au Sénat, inscrit au parti « La Gauche démocratique », Président de la Commission de l’enseignement, son grand désir était de donner la même école à tous les Français. Aussi le retrouve-t-on avec la « Délégation des gauches », où il participa en 1905, sous le ministère Combes, à la proposition de loi sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat.
Resté toujours très simple et disponible pour tous : il disait par exemple « Je vous reçois dans mes bois », c’est-à-dire les pieds nus dans ses sabots. Beaucoup d’habitants de Crimolois lui étaient redevables, restant toujours à l’écoute et au service de tous.
Original jusqu’à la fin de sa vie, il se maria pour la première fois à presque 80 ans ; et lui qui était anticlérical convaincu et franc-maçon, fut uni à Marguerite Belin (de 20 ans sa cadette) le 26 octobre 1938 en la cathédrale Notre Dame de Paris par le Cardinal Verdier lui-même.
A la fin de 1940 les allemands firent paraître une liste de personnes qui devaient être fusillées, où il figurait en tant que franc-maçon. Il décida de passer en zone libre ; et c’est de Dax que nous parvient sa dernière lettre, datée du 11 janvier 1941, où il parlait du décès de son épouse.
En 1990, Mr Herbin, alors maire de Crimolois, fait parvenir une demande de renseignements à la mairie de Dax qui répond : « aucun acte n’est enregistré à ce nom entre 1933 et 1952 ». On ne connaissait alors ni la date ni le lieu de sa mort. Mais en novembre 2000, les archives du Sénat nous apprennent qu’elles disposent d’un courrier du maire adjoint de Dax, le sénateur Malles-Lacroix, qui informe le Président du Sénat, Monsieur Dupin, du décès survenu le 1er mai 1941 de Monsieur Jossot, qui sera inhumé à Dax (courrier daté du 2 mai 1941).
Les archives disposent également d’une photocopie de la lettre de Mademoiselle Marguerite Jossot, sa sœur, datée du 31 juillet 1941, par laquelle l’intéressée demande au directeur des chemins de fer, l’autorisation de franchir la ligne de démarcation, pour se rendre à Dax régler la succession de son frère.
Enfin, il est précisé que Monsieur Pierre Denis Jossot n’avait pas participé au vote installant le gouvernement de Vichy.
Pendant la guerre de 14-18, Mr Jossot, alors maire de Crimolois s’est opposé avec beaucoup d’autorité et de dignité à la réquisition des ânes et des mulets qui étaient le seul moyen de traction et de transport des maraîchers du village. Il n’y avait pas de grandes fermes, chacun avait ses petits champs et jardins, ses vignes, ses prés et ses Vergers
Président du Conseil Général de 1913 à 1919
Sénateur de Côte D’Or de 1919 à 1941
Pierre Denis Jossot est né à Crimolois le 4 Avril 1859, au 7 de la rue Saint Honoré, dans une famille modeste, où il eut une enfance très dure. Son père étant marchand épicier ambulant, Pierre dut s’occuper, avec sa sœur Marguerite de quatre ans sa cadette, de sa mère paralysée ; aussi après l’école primaire, continua-t-il seul ses études. Bien qu’autodidacte, il fut instituteur à Dijon en 1889 et 1890, puis enseigna, en tant que professeur, à l’école normale d’Aix-en-Provence. En 1904, nommé professeur de chimie à l’école pratique de Dijon (aujourd’hui lycée Hippolyte Fontaine) il revint s’installer à Crimolois, dont il fut le maire du 15 mai 1904 au 10 décembre 1919, date de son entrée au Sénat. Entre temps il fut président du Conseil Général de la Côte d’Or pendant 6 ans, où dans la mesure de ses moyens, il aida beaucoup ses concitoyens durant la « grande guerre ».
En 1919 il fut élu sénateur de la Côte d’Or sur la liste du « Bloc National » et quitta la mairie de Crimolois. Au Sénat, inscrit au parti « La Gauche démocratique », Président de la Commission de l’enseignement, son grand désir était de donner la même école à tous les Français. Aussi le retrouve-t-on avec la « Délégation des gauches », où il participa en 1905, sous le ministère Combes, à la proposition de loi sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat.
Resté toujours très simple et disponible pour tous : il disait par exemple « Je vous reçois dans mes bois », c’est-à-dire les pieds nus dans ses sabots. Beaucoup d’habitants de Crimolois lui étaient redevables, restant toujours à l’écoute et au service de tous.
Original jusqu’à la fin de sa vie, il se maria pour la première fois à presque 80 ans ; et lui qui était anticlérical convaincu et franc-maçon, fut uni à Marguerite Belin (de 20 ans sa cadette) le 26 octobre 1938 en la cathédrale Notre Dame de Paris par le Cardinal Verdier lui-même.
A la fin de 1940 les allemands firent paraître une liste de personnes qui devaient être fusillées, où il figurait en tant que franc-maçon. Il décida de passer en zone libre ; et c’est de Dax que nous parvient sa dernière lettre, datée du 11 janvier 1941, où il parlait du décès de son épouse.
En 1990, Mr Herbin, alors maire de Crimolois, fait parvenir une demande de renseignements à la mairie de Dax qui répond : « aucun acte n’est enregistré à ce nom entre 1933 et 1952 ». On ne connaissait alors ni la date ni le lieu de sa mort. Mais en novembre 2000, les archives du Sénat nous apprennent qu’elles disposent d’un courrier du maire adjoint de Dax, le sénateur Malles-Lacroix, qui informe le Président du Sénat, Monsieur Dupin, du décès survenu le 1er mai 1941 de Monsieur Jossot, qui sera inhumé à Dax (courrier daté du 2 mai 1941).
Les archives disposent également d’une photocopie de la lettre de Mademoiselle Marguerite Jossot, sa sœur, datée du 31 juillet 1941, par laquelle l’intéressée demande au directeur des chemins de fer, l’autorisation de franchir la ligne de démarcation, pour se rendre à Dax régler la succession de son frère.
Enfin, il est précisé que Monsieur Pierre Denis Jossot n’avait pas participé au vote installant le gouvernement de Vichy.
Pendant la guerre de 14-18, Mr Jossot, alors maire de Crimolois s’est opposé avec beaucoup d’autorité et de dignité à la réquisition des ânes et des mulets qui étaient le seul moyen de traction et de transport des maraîchers du village. Il n’y avait pas de grandes fermes, chacun avait ses petits champs et jardins, ses vignes, ses prés et ses Vergers
)Les habitants vivaient presque en autarcie
Ils allaient vendre des lapins, des volailles, des œufs, quelques fruits et légumes
Même des fleurs au marché de Dijon
Sans leurs animaux ils perdaient leurs outils de travail
Mr Jossot a réussi à éviter cela. Avec son humour il provoquait même l’ennemi
Exemple un soldat Allemand lui demande à manger, il revient avec seau d’eau et une
Botte de foin devant l’air étonné du uhlan il lui dit : ( en France c’est la nourriture des ânes avec un grand sourire)
J’avais beaucoup d’autres anecdotes contées par Mr Rossignol son ami mais la cassette
A été effacée par erreur. Dommage car ces petites phrases reflétaient le caractère et la
Bonté de Mr Jossot
Il aidaient ses administrés autant qu’il le pouvait, les faisait entrer dans les
Administrations (il n’y avait pas de concours une bonne recommandation suffisait )
Un jeune papa orphelin de guerre a grâce à lui fait son service militaire à Longvic et ainsi continué à aidé sa famille à la ferme bénéficiant de permissions prolongées
Il essayait de convaincre les parents d’enfants doués de les laissés continuer leurs études et demandait pour eux des bourses. C’était deux bras en moins pour le travail
De la terre, mais peut être un chercheur où un grand médecin pour le bien de
L’humanité
Pendant la guerre 39-45 il était recherché par les Allemands pour être fusillé comme
Franc-maçon mais il a pu se réfugier à Dax où il est décédé en 1941 sans avoir été retrouvé. par l'ennemi
Voilà une partie de la vie de Monsieur Jossot, un homme simple, serviable, qui a défendu jusqu’à la fin de sa vie les idées auxquelles il croyait.
Ne mériterait-il pas plus qu’une rue à son nom dans son village natal ? Denise VOINET
Ils allaient vendre des lapins, des volailles, des œufs, quelques fruits et légumes
Même des fleurs au marché de Dijon
Sans leurs animaux ils perdaient leurs outils de travail
Mr Jossot a réussi à éviter cela. Avec son humour il provoquait même l’ennemi
Exemple un soldat Allemand lui demande à manger, il revient avec seau d’eau et une
Botte de foin devant l’air étonné du uhlan il lui dit : ( en France c’est la nourriture des ânes avec un grand sourire)
J’avais beaucoup d’autres anecdotes contées par Mr Rossignol son ami mais la cassette
A été effacée par erreur. Dommage car ces petites phrases reflétaient le caractère et la
Bonté de Mr Jossot
Il aidaient ses administrés autant qu’il le pouvait, les faisait entrer dans les
Administrations (il n’y avait pas de concours une bonne recommandation suffisait )
Un jeune papa orphelin de guerre a grâce à lui fait son service militaire à Longvic et ainsi continué à aidé sa famille à la ferme bénéficiant de permissions prolongées
Il essayait de convaincre les parents d’enfants doués de les laissés continuer leurs études et demandait pour eux des bourses. C’était deux bras en moins pour le travail
De la terre, mais peut être un chercheur où un grand médecin pour le bien de
L’humanité
Pendant la guerre 39-45 il était recherché par les Allemands pour être fusillé comme
Franc-maçon mais il a pu se réfugier à Dax où il est décédé en 1941 sans avoir été retrouvé. par l'ennemi
Voilà une partie de la vie de Monsieur Jossot, un homme simple, serviable, qui a défendu jusqu’à la fin de sa vie les idées auxquelles il croyait.
Ne mériterait-il pas plus qu’une rue à son nom dans son village natal ? Denise VOINET
1 commentaire:
Bonjour et bravo pour ce site.
Je voulais juste préciser que Pierre Jossot était aussi le cousin du caricaturiste Gustave Henri Jossot sur lequel j'ai réalisé un site intitulé Goutte à goutte. Pierre Jossot a gardé des relations avec cet artiste qui a résidé en Tunisie, à partir de 1911. Pourriez-vous m'indiquer où sont conservées les lettres de Pierre Jossot que vous mentionnez et s'il est possible que la correspondance du caricaturiste au sénateur soit conservée quelque part ?
Vous pouvez me joindre directement sur henriviltard[aroooobase]yahoo.fr
Merci d'avance,
H. V.
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