Plaque de cheminée au dessus de la porte du Café du Crucifix à Crimolois
La partie droite pour le spectateur, qu’on appelle « sénestre » en blason, présente une croix potencée, accompagnée de 4 croisettes ; ce n’est pas du tout la croix de Malte qui n’a pas cette forme. Au temps des croisades, le royaume de Jérusalem avait ces armoiries, or sur argent, et bien après la fin des croisades et du royaume de Jérusalem, plusieurs rois (Sardaigne, Sicile) qui prétendaient avoir des droits sur ce royaume portaient ces armes avec les leurs.
Mais ici ces armoiries sont à « sénestre », alors que la place la plus honorable est à la gauche du spectateur, « dextre » en blason. Ce ne sont donc pas les armoiries de Jérusalem.
L’ensemble est entouré de la « cordelière », signe que la plaque a été faite pour une veuve.
On a pu identifier les armoiries assez compliquées qui sont à dextre ; ce sont celles d’une famille lyonnaise, les Bonjour d’Ambournay. Ce qui a fait trouver les armes de sénestre ; une famille mâconnaise, les Rubat.
La plaque a donc été fondue, et cela au temps de Louis XIV, pour la veuve, née Rubat, d’un membre de la famille Bonjour d’Ambournay.
Cette plaque existe en plusieurs exemplaires dans la région.
Il y en a dans les musées de Mâcon et de Beaune, 2 à Montormentier (Haute-Marne), une chez le docteur Dumont, 49 rue Vannerie à Dijon ; il y en avait une dans la collection Bur, rue du Chapeau-Rouge et une dans une maison rue des Forges annexée aujourd’hui à l’Hôtel de Ville ; il est possible que l’une de ces plaques soit celle du docteur Dumont, qui a été achetée assez récemment.
Source : bibliothèque publique de Dijon 5 rue de l’Ecole-de-Droit
Dijon
La partie droite pour le spectateur, qu’on appelle « sénestre » en blason, présente une croix potencée, accompagnée de 4 croisettes ; ce n’est pas du tout la croix de Malte qui n’a pas cette forme. Au temps des croisades, le royaume de Jérusalem avait ces armoiries, or sur argent, et bien après la fin des croisades et du royaume de Jérusalem, plusieurs rois (Sardaigne, Sicile) qui prétendaient avoir des droits sur ce royaume portaient ces armes avec les leurs.
Mais ici ces armoiries sont à « sénestre », alors que la place la plus honorable est à la gauche du spectateur, « dextre » en blason. Ce ne sont donc pas les armoiries de Jérusalem.
L’ensemble est entouré de la « cordelière », signe que la plaque a été faite pour une veuve.
On a pu identifier les armoiries assez compliquées qui sont à dextre ; ce sont celles d’une famille lyonnaise, les Bonjour d’Ambournay. Ce qui a fait trouver les armes de sénestre ; une famille mâconnaise, les Rubat.
La plaque a donc été fondue, et cela au temps de Louis XIV, pour la veuve, née Rubat, d’un membre de la famille Bonjour d’Ambournay.
Cette plaque existe en plusieurs exemplaires dans la région.
Il y en a dans les musées de Mâcon et de Beaune, 2 à Montormentier (Haute-Marne), une chez le docteur Dumont, 49 rue Vannerie à Dijon ; il y en avait une dans la collection Bur, rue du Chapeau-Rouge et une dans une maison rue des Forges annexée aujourd’hui à l’Hôtel de Ville ; il est possible que l’une de ces plaques soit celle du docteur Dumont, qui a été achetée assez récemment.
Source : bibliothèque publique de Dijon 5 rue de l’Ecole-de-Droit
Dijon
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