samedi 21 juin 2008

Premier Etablissement des Hospitaliers



Courtépée signale le premier établissement des religieux hospitaliers aux environs de 1163 à Dijon. Autrement dit ces hospitaliers de St Jean-Baptiste de Jérusalem devenu plus tard Chevaliers de Rhodes, puis Chevaliers de Malte sous Charles-Quint eurent à Crimolois leur première maison en France par la bienveillance d’Hugues de Magny à savoir « un manoir environné de fossés ».
Son fils Aymond confirma ce don en ajoutant en 1183, droits seigneuriaux et fort beau domaine qui se composait d’un fief, d’une maison et d’un moulin.
La maison, sur le bord de la route blanche est l’actuelle auberge du Crucifix.
Le moulin se trouvait sur l’ouche, côté Fauverney, à l’endroit du pont des Echaules, d’où l’on peut voir une roue de pierre au fond de l’eau.
Le fief est cet ensemble de propriétés territoriales.
Avec le docteur Epery, je pus un jour reconstituer cette première commanderie.
L’auberge se reliait au pigeonnier de la ferme par les écuries des chevaux des hospitaliers, au fond l’actuel château aux deux tours carrées était la demeure du Commandeur, au milieu de la chapelle où une tombe du temps de Charles-Quint conserve les restes du gardien et sa femme les Perrenot-Gastereau de l’an MCCCC.XC.IIII (1494) gardées après le départ à la MAGDELEINE de Dijon, près de St Pierre de nos hospitaliers en 1307
Du rectangle qui se fermait à angle droit sur la route et regagnait l’auberge, en somme, le manoir environné de fossés et sans doute fortifié est allongé de cette manière de l’auberge à la commanderie, plus :loin, sur l’ouche, le moulin où venaient moudre les templiers de Fauverney.
Courtépée édition 1847-I-p288 et 289.

Réflexions
Ces PERRENOT-GASTEREAU ont-ils un lieu de parenté avec le chancelier Nicolas PERRENOT de Grandvelle garde des sceaux, premier conseiller et homme de confiance de l’empereur Clarles Quint qui fit bâtir entre 1530 et 1540 sur le palais Grandvelle à Besançon une tour médiévale coiffée d’un clocher à l’impériale dit « clocher comtois » en tuiles vernissées qui n’abritait aucune cloche ??

Nulle part je n’ai trouvé traces écrites du souterrain qui reliait l’auberge au manoir en passant par la chapelle, pourtant les propriétaires de l’actuelle auberge m’en ont parlé , et mes enfants ont pénétré un peu dans ce souterrain par les caves du manoir que les allemands qui l’occupaient entre 40 et 44 ont laissé garni de munitions.
Nous l’avons revu en 1960 lorsque l’eau courante a été installée, il a été coupé devant le manoir et derrière l’auberge où il s’est effondré sur plusieurs mètres, ce qui a obligé le propriétaire à le combler.Ce souterrain n’était pas de même hauteur partout. Mr Seguin disait le toucher avec sa bêche dans son jardin alors que le morceau mis à jour sur la place de l’église au manoir mesurait un mètre au carré, un peu étroit pour un passage ??
Notre église est très vieille puisqu’elle fut donnée par Betto, évêque de Langres en 801, mais brûlée et reconstruite plusieurs fois.

DVoinet

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