mercredi 18 juin 2008

L'arrivée des Chevaliers à Crimolois

La Grande Caraque Notre Dame des Chevaliers de Malte quittant Rhodes pour Malte
En 1163, à Crimolois, annexe de L’actuelle paroisse de Neuilly-lez Dijon les hospitaliers de St jean de Jérusalem édifièrent leur première maison en France.
En fait ils débutèrent à Jérusalem en 1048 avec ces marchands d’auralfi venus du royaume de Naples qui eurent idée pour les croisades : et du monastère bénédictin et de leur hôpital de St Jean Baptiste.
En 1099 Godefroy de Bouillon fit de grandes donations à l’hôpital et permit à Gérard, directeur de l’hôpital de s’affranchir de la tutelle des moines bénédictins
C’est alors que fut fondée cette nouvelle congrégation qui prit nom d’hospitaliers de St Jean où frères de l’Hospital St Jean de Jérusalem
Raymond du puy successeur de Gérard leur donna leur règle que le pape Pascal II leur confirma en 1113, ce qui prouve de façon absolue que leur règle ne date pas de 1120 comme nous l’avons vu écrit dans un vitrail de l’église de Marbotte. Et encore moins l’existence d’une commanderie à Marbotte en 1150, à moins d’une confusion avec ces huit chevaliers Français qui avaient suivi Godefroy de Bouillon à la croisade et qui prirent le nom de Templiers quand Baudoin II leur établit dans un palais attenant à l’ancien temple de Salomon. Au concile de Troyes de 1128 se présente en effet le premier grand maître des Templiers Hugues de Payns ; ce même concile confirmait l’institution du nouvel ordre des Templiers et leur donnaient une règle sévère.
A ne pas suivre des dates que nous certifions sur la garantie des auteurs les plus surs, il est aisé de comprendre la confusion des dates de 1120 au lieu de 1113 comme encore la non distinction des templiers d’avec les hospitaliers presque un siècle de distance les différencie. Et le temps des croisades avec Godefroy de Bouillon les mélange, si, de très près, on ne compulse pas leurs dates respectives.
Les plus ancien sont les hospitaliers.
Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem , sans nul doute sur l’invite du croisé bourguignon Hugues de Magny, vinrent aux environs de Dijon au secours des misères du peuple ainsi que décidés à mettre ordre entre les mauvais seigneurs c’est ainsi qu’ils choisirent Crimolois en 1163 sur la générosité d’Hugues de Magny nous constatons que son fils Aymond de Magny leur confirme la donation par son père d’un manoir environné de fossés auquel il ajoute ses droits seigneuriaux et un fort beau domaine composé d’un fief d’une maison et d’un moulin et qui leur fut abandonné par Eudes frère de messire Hugues de Magny.
Ainsi à leur dévouement correspond cette générosité … Un auteur comme Courtépée à
confondu même à Crimolois Hospitaliers et Templiers.
Les Templiers habitaient Fauverney et venaient moudre leur blé au moulin des hospitaliers de Crimolois…
Mettons bien en opposition ce qu’étaient les Templiers grands propriétaires terriens , leurs temples véritables forteresses constituaient des coffres-forts inviolables .
Des Templiers les privilégiés et leurs richesses pouvaient certes exciter la malveillance et l’envie, surexcitées encore par leur orgueil .Philippe le Bel tels ses prédécesseurs ne leurs avaient-il pas confié la garde du trésor royal ? A court d’argent rien de plus facile que de faire de ces Templiers une proie plus belle que les Juifs.
Après leurs procès (inique) ce qui lui resta du bien des Templiers fut octroyé aux hospitaliers qui en faisait un autre usage si bien que nous savons leurs triste fin le 13 octobre 1307sur instance de Guillaume de Nogaret, on pouvait reprocher aux Bulles du Pape du 15 juillet 1163 qui leur avait donné une place privilégiée dans l’église.
A cette date de 1307 nos hospitaliers n’étaient encore que d’humbles frères de St Jean.
CRIMOLOIS et la MAGDELEINE à côté de la porte St pierre de Dijon vit leur transfert au point de laisser croire que JAMAIS CRIMOLOIS n’avait existé pour eux .Et voici que nous vous avons fourni les preuves de cette ignorance.
Toujours humbles au service des humbles, toujours valeureux en face des plus forts.En 1310 ils recevaient par admiration l’ile de Rhodes des mains du puissant Charles Quint .Voulait-il se les conquérir ? par opposition à François Ier roi de France qui à sa Ière guerre malgré son chevalier Bayard s’est occasionné la défection du connétable Charles de Bourbon ;où bien pour humilier son prisonnier de Madrid jusqu'à ce qu’il lui céda cette Bourgogne et lui laisse ses fils en otage ou bien contre la Bourgogne parce que les Etats de Bourgogne ne se laissaient pas séparer de la France ?
Autant de questions à nous poser et bien d’autres encore à y ajouter,ne retenant chez nous que ces noms d’impériaux ennemis d’à côté et dès lors Chevaliers de Malte amis du dedans pas beaucoup gratifiés de reconnaissance.
Du moins bien humblement à notre tour mais aussi courageusement les sortons-nous un instant de l’oubli afin de pouvoir en conserver un MOINS INGRAT SOUVENIR. Père DEMOLLON

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