lundi 23 juin 2008
Mines de Fer à Crimolois et Charbon de bois
IL N'Y A JAMAIS EU DE MINES DE FER à CRIMOLOIS, LE SOL N'EST PAS
FERRUGINEUX
Ce que les anciens appelaient la mine était en réalité un lieu où l' on faisait du minerai avec du charbon de bois
Les trous dans le sol étaient les creusets, quant aux plus petits trous encore visibles ils sont les séquelles du bombardement italien de 1940, alors que Dijon était déclarée ville Ouverte ... (à la guerre tout est permis).
HISTOIRE DU CHARBON DE BOIS
Dans la méthode Catalane, on chauffe le minerai avec du charbon de bois dans un creuset carré en maçonnerie. On commence par garnir le creuset de charbon de bois en ignition, sur lequel on charge côte-à-côte du minerai et du charbon ; ce dernier, en quantité double, est disposé dans le voisinage de la tuyère d'entrée d'air ; sous l'action du vif courant d'air de la soufflerie, le charbon brûle ;
l'anhydride carbonique, formé par la combinaison de l'oxygène et du carbone, se transforme en oxyde de carbone sur l'excès de charbon des couches voisines portées au rouge ; l'oxyde de carbone traverse ensuite la masse du minerai, le réduisant partiellement à l'état de fer métallique, tandis qu'il se transforme lui-même à nouveau en anhydride carbonique... Méthode expéditive, de faible
rendement, nécessite un minerai riche, et du bois en abondance....qui a eu néanmoins le mérite de permettre la naissance d'une métallurgie du fer .
D'un point de vue économique, le charbon de bois et le charbonnage ont longtemps constitué une ressource importante pour les populations voisines des forêts et des établissements métallurgiques. De même pour les muletiers chargés du transport du minerai et du charbon de bois, tout comme les bateliers de l'Isère étaient mis à contribution pour le transport du minerai
sans le charbon de bois la métallurgie n'existerai pas
D.Voinet
samedi 21 juin 2008
Premier Etablissement des Hospitaliers
Courtépée signale le premier établissement des religieux hospitaliers aux environs de 1163 à Dijon. Autrement dit ces hospitaliers de St Jean-Baptiste de Jérusalem devenu plus tard Chevaliers de Rhodes, puis Chevaliers de Malte sous Charles-Quint eurent à Crimolois leur première maison en France par la bienveillance d’Hugues de Magny à savoir « un manoir environné de fossés ».
Son fils Aymond confirma ce don en ajoutant en 1183, droits seigneuriaux et fort beau domaine qui se composait d’un fief, d’une maison et d’un moulin.
La maison, sur le bord de la route blanche est l’actuelle auberge du Crucifix.
Le moulin se trouvait sur l’ouche, côté Fauverney, à l’endroit du pont des Echaules, d’où l’on peut voir une roue de pierre au fond de l’eau.
Le fief est cet ensemble de propriétés territoriales.
Avec le docteur Epery, je pus un jour reconstituer cette première commanderie.
L’auberge se reliait au pigeonnier de la ferme par les écuries des chevaux des hospitaliers, au fond l’actuel château aux deux tours carrées était la demeure du Commandeur, au milieu de la chapelle où une tombe du temps de Charles-Quint conserve les restes du gardien et sa femme les Perrenot-Gastereau de l’an MCCCC.XC.IIII (1494) gardées après le départ à la MAGDELEINE de Dijon, près de St Pierre de nos hospitaliers en 1307
Du rectangle qui se fermait à angle droit sur la route et regagnait l’auberge, en somme, le manoir environné de fossés et sans doute fortifié est allongé de cette manière de l’auberge à la commanderie, plus :loin, sur l’ouche, le moulin où venaient moudre les templiers de Fauverney.
Courtépée édition 1847-I-p288 et 289.
Réflexions
Ces PERRENOT-GASTEREAU ont-ils un lieu de parenté avec le chancelier Nicolas PERRENOT de Grandvelle garde des sceaux, premier conseiller et homme de confiance de l’empereur Clarles Quint qui fit bâtir entre 1530 et 1540 sur le palais Grandvelle à Besançon une tour médiévale coiffée d’un clocher à l’impériale dit « clocher comtois » en tuiles vernissées qui n’abritait aucune cloche ??
Nulle part je n’ai trouvé traces écrites du souterrain qui reliait l’auberge au manoir en passant par la chapelle, pourtant les propriétaires de l’actuelle auberge m’en ont parlé , et mes enfants ont pénétré un peu dans ce souterrain par les caves du manoir que les allemands qui l’occupaient entre 40 et 44 ont laissé garni de munitions.
Nous l’avons revu en 1960 lorsque l’eau courante a été installée, il a été coupé devant le manoir et derrière l’auberge où il s’est effondré sur plusieurs mètres, ce qui a obligé le propriétaire à le combler.Ce souterrain n’était pas de même hauteur partout. Mr Seguin disait le toucher avec sa bêche dans son jardin alors que le morceau mis à jour sur la place de l’église au manoir mesurait un mètre au carré, un peu étroit pour un passage ??
Notre église est très vieille puisqu’elle fut donnée par Betto, évêque de Langres en 801, mais brûlée et reconstruite plusieurs fois.
DVoinet
mercredi 18 juin 2008
Le maquis des Lochères
Les cheminots résistants de Magny-Fauverney
photos et autorisation de Michel GERBET dont le père Charles faisait partie de ce réseau.
Ces hommes n'ont pas hésité à subtiliser un train de munitions en gare Porte-Neuve au nez et à la barbe des Allemands, ils l'ont poussé à bras d'homme jusqu'à la plaine pour le faire exploser sans risque et réussi d'autres missions aussi dangereuses avec pertes humaines malheureusement.
LES INONDATIONS DE 1965-1967
Pourquoi l'avoir démoli ? Il ne manquait pas de terrain pour construire la mairie ! C'était un lieu de rencontre où malgré le bruit de leurs battoirs, les lavandières papotaient à qui mieux mieux, les nouvelles circulaient vite. Encore un lieu de convivialité détruit par le progrès.
l' Ouche a souvent quitté son lit pour envahir la plaine. En 1967, elle est arrivée jusqu'au milieu de la cour de l'école en 2 heures.
Dans une lettre de Mr Jossot, on apprend que les hospitaliers avaient déjà construit une digue.
Souvenirs souvenirs
Souvenirs, souvenirs
Paul Seguin vient de nous quitter subitement à l’age de 75 ans. Avec lui une page de l’histoire de Crimolois vient d’être tournée.
Il y a 45 ans, avant la construction de nombreux pavillons, Crimolois ne comptait qu’une centaine d’habitants, deux voitures automobiles seulement. Chacun se déplaçait à pied, en vélo ou avec son cheval et prenait le temps de saluer ses voisins et de leur parler.
Mais l’âme du village, c’était le « bistrot » chez Seguin : Henri, le père, qui, avec l’abbé Demolon,en 1939, restaura le Crucifix qui orne l’ancienne auberge des Chevaliers de Malte.
Puis, Paul lui succéda en 1948.Il sut conserver ce climat chaleureux et convivial qui faisait s’arrêter, en plus des gents du village, les essayeurs de chez terrot, les commerçants ambulants, les employés des abattoirs qui avaient leur table tous les lundis pour casser la croûte (il y avait de l’ambiance)… ; tous les usagers de la R N 5 connaissaient le café. On y allait surtout pour se retrouver entre connaissances.
Chacun parlait de son travail, de ses soucis, tout en dégustant la délicieuse cancoillotte du « Nadouillou >
La cabine téléphonique, seule poste du village, envoyait et recevait les bonnes et mauvaises nouvelles que Madame Seguin devait transmettre aux destinataires.
Pour Pâques, les jeunes allaient lui faire faire l’omelette avec les œufs récoltés pendant la nuit des Alléluia.
Certains dimanches et le 14 juillet, on dansait dans la grande salle, on jouait aux quilles, au rondeau et l’hiver, c’était le cinéma ambulant qui remplissait la salle et rassemblait les habitants de Crimolois.
Il y avait les repas de mariage, de communion, de baptême, les banquets des conscrits, les parties de cartes, les heures de discussion, les histoires drôles, enfin le contact, tout ce qui nous manque maintenant avec la télévision et la vie trépidante d’aujourd’hui.
C’était quelqu’un, notre ami Paul, le verbe haut et le cœur sur la main, il représentait tant de souvenirs pour les anciens du village. Nous avons envie de lui dire : « Mon vieux Nadouillou, ta dernière blague n’est pas drôle, partir comme ça sans prévenir, il est vrai que tu n’aimais pas les cérémonies et les compliments ». D VOINET
Paul Seguin vient de nous quitter subitement à l’age de 75 ans. Avec lui une page de l’histoire de Crimolois vient d’être tournée.
Il y a 45 ans, avant la construction de nombreux pavillons, Crimolois ne comptait qu’une centaine d’habitants, deux voitures automobiles seulement. Chacun se déplaçait à pied, en vélo ou avec son cheval et prenait le temps de saluer ses voisins et de leur parler.
Mais l’âme du village, c’était le « bistrot » chez Seguin : Henri, le père, qui, avec l’abbé Demolon,en 1939, restaura le Crucifix qui orne l’ancienne auberge des Chevaliers de Malte.
Puis, Paul lui succéda en 1948.Il sut conserver ce climat chaleureux et convivial qui faisait s’arrêter, en plus des gents du village, les essayeurs de chez terrot, les commerçants ambulants, les employés des abattoirs qui avaient leur table tous les lundis pour casser la croûte (il y avait de l’ambiance)… ; tous les usagers de la R N 5 connaissaient le café. On y allait surtout pour se retrouver entre connaissances.
Chacun parlait de son travail, de ses soucis, tout en dégustant la délicieuse cancoillotte du « Nadouillou >
La cabine téléphonique, seule poste du village, envoyait et recevait les bonnes et mauvaises nouvelles que Madame Seguin devait transmettre aux destinataires.
Pour Pâques, les jeunes allaient lui faire faire l’omelette avec les œufs récoltés pendant la nuit des Alléluia.
Certains dimanches et le 14 juillet, on dansait dans la grande salle, on jouait aux quilles, au rondeau et l’hiver, c’était le cinéma ambulant qui remplissait la salle et rassemblait les habitants de Crimolois.
Il y avait les repas de mariage, de communion, de baptême, les banquets des conscrits, les parties de cartes, les heures de discussion, les histoires drôles, enfin le contact, tout ce qui nous manque maintenant avec la télévision et la vie trépidante d’aujourd’hui.
C’était quelqu’un, notre ami Paul, le verbe haut et le cœur sur la main, il représentait tant de souvenirs pour les anciens du village. Nous avons envie de lui dire : « Mon vieux Nadouillou, ta dernière blague n’est pas drôle, partir comme ça sans prévenir, il est vrai que tu n’aimais pas les cérémonies et les compliments ». D VOINET
BENEDICTION DU CRUCIFIX DE CRIMOLOIS
Le Christ à retrouvé sa place après réparations
EXTRAIT DU « BIEN PUBLIC » du 12 Juin 1939
Bénédiction hier du Crucifix de Crimolois
S. E. Mgr l’Evêque de Dijon a présidé hier, une cérémonie émouvante à Crimolois, charmante localité située le long de la route Paris Genève, à quelques kilomètres de Dijon.
Crimolois abrite de nombreux souvenirs historiques. C’est là, en particulier, qu’au XII° siècle, les chevaliers de Malte fondèrent leur première maison de France.
D’importants et pittoresques vestiges attestent, et en particulier l’ancienne commanderie, appartenant aujourd’hui à Mr Cordier, et l’Hostellerie des Chevaliers de Malte, dont le propriétaire est M. Seguin.
C’est sur la façade de ce dernier établissement qu’une magnifique croix fut solennellement bénite. Cette croix, qui occupait naguère cette place, en avait été retirée pour des raisons sur lesquelles, par esprit d’apaisement, nous estimons préférable de ne pas revenir.
Il convient de féliciter d’un geste qui les honore grandement aujourd’hui, Mr Seguin, propriétaire de l’Hostellerie, Mr l’abbé Demolon, curé de Neuilly, ainsi que plusieurs personnes dévouées, qui apportèrent leur collaboration à cette œuvre.
Cette bénédiction concordait heureusement avec la fête kermesse annuelle de Neuilly les Dijon, organisée par les jeunes des régions de France, et qui, chaque année, connaît le plus vif succès.
La bénédiction de la Croix
S.E Mgr l’Evêque de Dijon, qu’accompagnait Mgr Jacquin, vicaire général, Mr le chanoine Kir et Mr l’abbé Demolon, curé de Neuilly, se rendent processionnellement de l’église de Crimolois à l’Hostellerie du Crucifix.
Quatre jeunes gens, habillés en chevaliers, formaient une garde d’honneur au chef du diocèse.
Dans la cour de l’Hostellerie, agréablement décorée, et devant une foule nombreuse, Mr le chanoine Kir, prononça, avant la bénédiction, une allocution.
Avec l’éloquence qu’on lui connaît, M. le chanoine Kir évoqua l’œuvre des Chevaliers de saint Jean de Jérusalem et souligna les symboles de la croix. Symbole de fraternité, d’espérance et de paix.
Saluons la croix, dit-il, comme un drapeau déployé derrière lequel toutes les âmes de bonne volonté viendront se grouper pour collaborer à l’œuvre de concorde, d’entraide, de fraternité et de paix !
Après avoir béni la Croix, Mgr l’Evêque de Dijon remercia tous ceux qui avaient contribué à remettre le Christ à sa place.
En des termes allant droit au cœur des assistants, Monseigneur rappela le sublime exemple de charité et de pardon donné par le Christ du haut de la Croix.
Cet exemple, il convient de le suivre dans toutes les difficultés de la vie.
N’est-ce point d’ailleurs parce qu’on a oublié le Christ que tant de nuages menacent l’Europe.
Après la cérémonie, Monseigneur l’évêque fut l’objet de la part des assistants, d’une simple mais chaleureuse réception sur la place de l’Eglise. Il tint à converser, avec la simplicité qui le caractérise, avec chacun d’eux.
Puis, avant de visiter la kermesse de Neuilly, le chef du diocèse honora de sa visite M. Cordier, qui a su entretenir, en ami du passé, les bâtiments de la Commanderie des Chevaliers de Malte, dont il est propriétaire.
Bénédiction hier du Crucifix de Crimolois
S. E. Mgr l’Evêque de Dijon a présidé hier, une cérémonie émouvante à Crimolois, charmante localité située le long de la route Paris Genève, à quelques kilomètres de Dijon.
Crimolois abrite de nombreux souvenirs historiques. C’est là, en particulier, qu’au XII° siècle, les chevaliers de Malte fondèrent leur première maison de France.
D’importants et pittoresques vestiges attestent, et en particulier l’ancienne commanderie, appartenant aujourd’hui à Mr Cordier, et l’Hostellerie des Chevaliers de Malte, dont le propriétaire est M. Seguin.
C’est sur la façade de ce dernier établissement qu’une magnifique croix fut solennellement bénite. Cette croix, qui occupait naguère cette place, en avait été retirée pour des raisons sur lesquelles, par esprit d’apaisement, nous estimons préférable de ne pas revenir.
Il convient de féliciter d’un geste qui les honore grandement aujourd’hui, Mr Seguin, propriétaire de l’Hostellerie, Mr l’abbé Demolon, curé de Neuilly, ainsi que plusieurs personnes dévouées, qui apportèrent leur collaboration à cette œuvre.
Cette bénédiction concordait heureusement avec la fête kermesse annuelle de Neuilly les Dijon, organisée par les jeunes des régions de France, et qui, chaque année, connaît le plus vif succès.
La bénédiction de la Croix
S.E Mgr l’Evêque de Dijon, qu’accompagnait Mgr Jacquin, vicaire général, Mr le chanoine Kir et Mr l’abbé Demolon, curé de Neuilly, se rendent processionnellement de l’église de Crimolois à l’Hostellerie du Crucifix.
Quatre jeunes gens, habillés en chevaliers, formaient une garde d’honneur au chef du diocèse.
Dans la cour de l’Hostellerie, agréablement décorée, et devant une foule nombreuse, Mr le chanoine Kir, prononça, avant la bénédiction, une allocution.
Avec l’éloquence qu’on lui connaît, M. le chanoine Kir évoqua l’œuvre des Chevaliers de saint Jean de Jérusalem et souligna les symboles de la croix. Symbole de fraternité, d’espérance et de paix.
Saluons la croix, dit-il, comme un drapeau déployé derrière lequel toutes les âmes de bonne volonté viendront se grouper pour collaborer à l’œuvre de concorde, d’entraide, de fraternité et de paix !
Après avoir béni la Croix, Mgr l’Evêque de Dijon remercia tous ceux qui avaient contribué à remettre le Christ à sa place.
En des termes allant droit au cœur des assistants, Monseigneur rappela le sublime exemple de charité et de pardon donné par le Christ du haut de la Croix.
Cet exemple, il convient de le suivre dans toutes les difficultés de la vie.
N’est-ce point d’ailleurs parce qu’on a oublié le Christ que tant de nuages menacent l’Europe.
Après la cérémonie, Monseigneur l’évêque fut l’objet de la part des assistants, d’une simple mais chaleureuse réception sur la place de l’Eglise. Il tint à converser, avec la simplicité qui le caractérise, avec chacun d’eux.
Puis, avant de visiter la kermesse de Neuilly, le chef du diocèse honora de sa visite M. Cordier, qui a su entretenir, en ami du passé, les bâtiments de la Commanderie des Chevaliers de Malte, dont il est propriétaire.
L'arrivée des Chevaliers à Crimolois
En 1163, à Crimolois, annexe de L’actuelle paroisse de Neuilly-lez Dijon les hospitaliers de St jean de Jérusalem édifièrent leur première maison en France.
En fait ils débutèrent à Jérusalem en 1048 avec ces marchands d’auralfi venus du royaume de Naples qui eurent idée pour les croisades : et du monastère bénédictin et de leur hôpital de St Jean Baptiste.
En 1099 Godefroy de Bouillon fit de grandes donations à l’hôpital et permit à Gérard, directeur de l’hôpital de s’affranchir de la tutelle des moines bénédictins
C’est alors que fut fondée cette nouvelle congrégation qui prit nom d’hospitaliers de St Jean où frères de l’Hospital St Jean de Jérusalem
Raymond du puy successeur de Gérard leur donna leur règle que le pape Pascal II leur confirma en 1113, ce qui prouve de façon absolue que leur règle ne date pas de 1120 comme nous l’avons vu écrit dans un vitrail de l’église de Marbotte. Et encore moins l’existence d’une commanderie à Marbotte en 1150, à moins d’une confusion avec ces huit chevaliers Français qui avaient suivi Godefroy de Bouillon à la croisade et qui prirent le nom de Templiers quand Baudoin II leur établit dans un palais attenant à l’ancien temple de Salomon. Au concile de Troyes de 1128 se présente en effet le premier grand maître des Templiers Hugues de Payns ; ce même concile confirmait l’institution du nouvel ordre des Templiers et leur donnaient une règle sévère.
A ne pas suivre des dates que nous certifions sur la garantie des auteurs les plus surs, il est aisé de comprendre la confusion des dates de 1120 au lieu de 1113 comme encore la non distinction des templiers d’avec les hospitaliers presque un siècle de distance les différencie. Et le temps des croisades avec Godefroy de Bouillon les mélange, si, de très près, on ne compulse pas leurs dates respectives.
Les plus ancien sont les hospitaliers.
Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem , sans nul doute sur l’invite du croisé bourguignon Hugues de Magny, vinrent aux environs de Dijon au secours des misères du peuple ainsi que décidés à mettre ordre entre les mauvais seigneurs c’est ainsi qu’ils choisirent Crimolois en 1163 sur la générosité d’Hugues de Magny nous constatons que son fils Aymond de Magny leur confirme la donation par son père d’un manoir environné de fossés auquel il ajoute ses droits seigneuriaux et un fort beau domaine composé d’un fief d’une maison et d’un moulin et qui leur fut abandonné par Eudes frère de messire Hugues de Magny.
Ainsi à leur dévouement correspond cette générosité … Un auteur comme Courtépée à
confondu même à Crimolois Hospitaliers et Templiers.
Les Templiers habitaient Fauverney et venaient moudre leur blé au moulin des hospitaliers de Crimolois…
Mettons bien en opposition ce qu’étaient les Templiers grands propriétaires terriens , leurs temples véritables forteresses constituaient des coffres-forts inviolables .
Des Templiers les privilégiés et leurs richesses pouvaient certes exciter la malveillance et l’envie, surexcitées encore par leur orgueil .Philippe le Bel tels ses prédécesseurs ne leurs avaient-il pas confié la garde du trésor royal ? A court d’argent rien de plus facile que de faire de ces Templiers une proie plus belle que les Juifs.
Après leurs procès (inique) ce qui lui resta du bien des Templiers fut octroyé aux hospitaliers qui en faisait un autre usage si bien que nous savons leurs triste fin le 13 octobre 1307sur instance de Guillaume de Nogaret, on pouvait reprocher aux Bulles du Pape du 15 juillet 1163 qui leur avait donné une place privilégiée dans l’église.
A cette date de 1307 nos hospitaliers n’étaient encore que d’humbles frères de St Jean.
CRIMOLOIS et la MAGDELEINE à côté de la porte St pierre de Dijon vit leur transfert au point de laisser croire que JAMAIS CRIMOLOIS n’avait existé pour eux .Et voici que nous vous avons fourni les preuves de cette ignorance.
Toujours humbles au service des humbles, toujours valeureux en face des plus forts.En 1310 ils recevaient par admiration l’ile de Rhodes des mains du puissant Charles Quint .Voulait-il se les conquérir ? par opposition à François Ier roi de France qui à sa Ière guerre malgré son chevalier Bayard s’est occasionné la défection du connétable Charles de Bourbon ;où bien pour humilier son prisonnier de Madrid jusqu'à ce qu’il lui céda cette Bourgogne et lui laisse ses fils en otage ou bien contre la Bourgogne parce que les Etats de Bourgogne ne se laissaient pas séparer de la France ?
Autant de questions à nous poser et bien d’autres encore à y ajouter,ne retenant chez nous que ces noms d’impériaux ennemis d’à côté et dès lors Chevaliers de Malte amis du dedans pas beaucoup gratifiés de reconnaissance.
Du moins bien humblement à notre tour mais aussi courageusement les sortons-nous un instant de l’oubli afin de pouvoir en conserver un MOINS INGRAT SOUVENIR. Père DEMOLLON
En fait ils débutèrent à Jérusalem en 1048 avec ces marchands d’auralfi venus du royaume de Naples qui eurent idée pour les croisades : et du monastère bénédictin et de leur hôpital de St Jean Baptiste.
En 1099 Godefroy de Bouillon fit de grandes donations à l’hôpital et permit à Gérard, directeur de l’hôpital de s’affranchir de la tutelle des moines bénédictins
C’est alors que fut fondée cette nouvelle congrégation qui prit nom d’hospitaliers de St Jean où frères de l’Hospital St Jean de Jérusalem
Raymond du puy successeur de Gérard leur donna leur règle que le pape Pascal II leur confirma en 1113, ce qui prouve de façon absolue que leur règle ne date pas de 1120 comme nous l’avons vu écrit dans un vitrail de l’église de Marbotte. Et encore moins l’existence d’une commanderie à Marbotte en 1150, à moins d’une confusion avec ces huit chevaliers Français qui avaient suivi Godefroy de Bouillon à la croisade et qui prirent le nom de Templiers quand Baudoin II leur établit dans un palais attenant à l’ancien temple de Salomon. Au concile de Troyes de 1128 se présente en effet le premier grand maître des Templiers Hugues de Payns ; ce même concile confirmait l’institution du nouvel ordre des Templiers et leur donnaient une règle sévère.
A ne pas suivre des dates que nous certifions sur la garantie des auteurs les plus surs, il est aisé de comprendre la confusion des dates de 1120 au lieu de 1113 comme encore la non distinction des templiers d’avec les hospitaliers presque un siècle de distance les différencie. Et le temps des croisades avec Godefroy de Bouillon les mélange, si, de très près, on ne compulse pas leurs dates respectives.
Les plus ancien sont les hospitaliers.
Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem , sans nul doute sur l’invite du croisé bourguignon Hugues de Magny, vinrent aux environs de Dijon au secours des misères du peuple ainsi que décidés à mettre ordre entre les mauvais seigneurs c’est ainsi qu’ils choisirent Crimolois en 1163 sur la générosité d’Hugues de Magny nous constatons que son fils Aymond de Magny leur confirme la donation par son père d’un manoir environné de fossés auquel il ajoute ses droits seigneuriaux et un fort beau domaine composé d’un fief d’une maison et d’un moulin et qui leur fut abandonné par Eudes frère de messire Hugues de Magny.
Ainsi à leur dévouement correspond cette générosité … Un auteur comme Courtépée à
confondu même à Crimolois Hospitaliers et Templiers.
Les Templiers habitaient Fauverney et venaient moudre leur blé au moulin des hospitaliers de Crimolois…
Mettons bien en opposition ce qu’étaient les Templiers grands propriétaires terriens , leurs temples véritables forteresses constituaient des coffres-forts inviolables .
Des Templiers les privilégiés et leurs richesses pouvaient certes exciter la malveillance et l’envie, surexcitées encore par leur orgueil .Philippe le Bel tels ses prédécesseurs ne leurs avaient-il pas confié la garde du trésor royal ? A court d’argent rien de plus facile que de faire de ces Templiers une proie plus belle que les Juifs.
Après leurs procès (inique) ce qui lui resta du bien des Templiers fut octroyé aux hospitaliers qui en faisait un autre usage si bien que nous savons leurs triste fin le 13 octobre 1307sur instance de Guillaume de Nogaret, on pouvait reprocher aux Bulles du Pape du 15 juillet 1163 qui leur avait donné une place privilégiée dans l’église.
A cette date de 1307 nos hospitaliers n’étaient encore que d’humbles frères de St Jean.
CRIMOLOIS et la MAGDELEINE à côté de la porte St pierre de Dijon vit leur transfert au point de laisser croire que JAMAIS CRIMOLOIS n’avait existé pour eux .Et voici que nous vous avons fourni les preuves de cette ignorance.
Toujours humbles au service des humbles, toujours valeureux en face des plus forts.En 1310 ils recevaient par admiration l’ile de Rhodes des mains du puissant Charles Quint .Voulait-il se les conquérir ? par opposition à François Ier roi de France qui à sa Ière guerre malgré son chevalier Bayard s’est occasionné la défection du connétable Charles de Bourbon ;où bien pour humilier son prisonnier de Madrid jusqu'à ce qu’il lui céda cette Bourgogne et lui laisse ses fils en otage ou bien contre la Bourgogne parce que les Etats de Bourgogne ne se laissaient pas séparer de la France ?
Autant de questions à nous poser et bien d’autres encore à y ajouter,ne retenant chez nous que ces noms d’impériaux ennemis d’à côté et dès lors Chevaliers de Malte amis du dedans pas beaucoup gratifiés de reconnaissance.
Du moins bien humblement à notre tour mais aussi courageusement les sortons-nous un instant de l’oubli afin de pouvoir en conserver un MOINS INGRAT SOUVENIR. Père DEMOLLON
Plaque de cheminée de l'Auberge de Crimolois
Plaque de cheminée au dessus de la porte du Café du Crucifix à Crimolois
La partie droite pour le spectateur, qu’on appelle « sénestre » en blason, présente une croix potencée, accompagnée de 4 croisettes ; ce n’est pas du tout la croix de Malte qui n’a pas cette forme. Au temps des croisades, le royaume de Jérusalem avait ces armoiries, or sur argent, et bien après la fin des croisades et du royaume de Jérusalem, plusieurs rois (Sardaigne, Sicile) qui prétendaient avoir des droits sur ce royaume portaient ces armes avec les leurs.
Mais ici ces armoiries sont à « sénestre », alors que la place la plus honorable est à la gauche du spectateur, « dextre » en blason. Ce ne sont donc pas les armoiries de Jérusalem.
L’ensemble est entouré de la « cordelière », signe que la plaque a été faite pour une veuve.
On a pu identifier les armoiries assez compliquées qui sont à dextre ; ce sont celles d’une famille lyonnaise, les Bonjour d’Ambournay. Ce qui a fait trouver les armes de sénestre ; une famille mâconnaise, les Rubat.
La plaque a donc été fondue, et cela au temps de Louis XIV, pour la veuve, née Rubat, d’un membre de la famille Bonjour d’Ambournay.
Cette plaque existe en plusieurs exemplaires dans la région.
Il y en a dans les musées de Mâcon et de Beaune, 2 à Montormentier (Haute-Marne), une chez le docteur Dumont, 49 rue Vannerie à Dijon ; il y en avait une dans la collection Bur, rue du Chapeau-Rouge et une dans une maison rue des Forges annexée aujourd’hui à l’Hôtel de Ville ; il est possible que l’une de ces plaques soit celle du docteur Dumont, qui a été achetée assez récemment.
Source : bibliothèque publique de Dijon 5 rue de l’Ecole-de-Droit
Dijon
La partie droite pour le spectateur, qu’on appelle « sénestre » en blason, présente une croix potencée, accompagnée de 4 croisettes ; ce n’est pas du tout la croix de Malte qui n’a pas cette forme. Au temps des croisades, le royaume de Jérusalem avait ces armoiries, or sur argent, et bien après la fin des croisades et du royaume de Jérusalem, plusieurs rois (Sardaigne, Sicile) qui prétendaient avoir des droits sur ce royaume portaient ces armes avec les leurs.
Mais ici ces armoiries sont à « sénestre », alors que la place la plus honorable est à la gauche du spectateur, « dextre » en blason. Ce ne sont donc pas les armoiries de Jérusalem.
L’ensemble est entouré de la « cordelière », signe que la plaque a été faite pour une veuve.
On a pu identifier les armoiries assez compliquées qui sont à dextre ; ce sont celles d’une famille lyonnaise, les Bonjour d’Ambournay. Ce qui a fait trouver les armes de sénestre ; une famille mâconnaise, les Rubat.
La plaque a donc été fondue, et cela au temps de Louis XIV, pour la veuve, née Rubat, d’un membre de la famille Bonjour d’Ambournay.
Cette plaque existe en plusieurs exemplaires dans la région.
Il y en a dans les musées de Mâcon et de Beaune, 2 à Montormentier (Haute-Marne), une chez le docteur Dumont, 49 rue Vannerie à Dijon ; il y en avait une dans la collection Bur, rue du Chapeau-Rouge et une dans une maison rue des Forges annexée aujourd’hui à l’Hôtel de Ville ; il est possible que l’une de ces plaques soit celle du docteur Dumont, qui a été achetée assez récemment.
Source : bibliothèque publique de Dijon 5 rue de l’Ecole-de-Droit
Dijon
Remise de la croix lors de la cérémonie
Remise de la croix lors de la cérémonie des voeux solennels du profès de l'Ordre(extraits)
Cette croix nous a été ordonnée blanche,
en signifiance de pureté,
que nous devons porter autant dedans
le cœur que dehors
sans macule et tache quelconque.
Les huit pointes que vous voyez ici
En la dite Croix signifient
Et sont en remembrance des huit Béatitudes
Que nous devons toujours avoir en nous, dont :
la première sera le contentement spirituel,
la seconde vivre simplement sans malice,
la troisième vivre en humilité,
la quatrième, pleurer ses fautes et ses péchés,
la sixième être miséricordieux,
la septième être net et sincère
de cœur et de pensées
et la huitième endurer les afflictions
et les persécutions pour la justice.
Lesquelles vertus tu te dois efforcer de graver
et de ficher dans ton cœur
pour la conservation de ton âme.
Que la paix règne dans les familles, sur la
terre et surtout dans les cœurs afin que
notre attention envers tous nos frères
témoigne de l’espérance qui nous anime.
Cette croix nous a été ordonnée blanche,
en signifiance de pureté,
que nous devons porter autant dedans
le cœur que dehors
sans macule et tache quelconque.
Les huit pointes que vous voyez ici
En la dite Croix signifient
Et sont en remembrance des huit Béatitudes
Que nous devons toujours avoir en nous, dont :
la première sera le contentement spirituel,
la seconde vivre simplement sans malice,
la troisième vivre en humilité,
la quatrième, pleurer ses fautes et ses péchés,
la sixième être miséricordieux,
la septième être net et sincère
de cœur et de pensées
et la huitième endurer les afflictions
et les persécutions pour la justice.
Lesquelles vertus tu te dois efforcer de graver
et de ficher dans ton cœur
pour la conservation de ton âme.
Que la paix règne dans les familles, sur la
terre et surtout dans les cœurs afin que
notre attention envers tous nos frères
témoigne de l’espérance qui nous anime.
lundi 16 juin 2008
Monsieur le sénateur J0SS0T (1859 / 1941)
Photo prise avec ses collègues professeurs au L.ycée Hippolyte Fontaine à Dijon en 1904.
Maire de Crimolois de 1904 à 1919
Président du Conseil Général de 1913 à 1919
Sénateur de Côte D’Or de 1919 à 1941
Pierre Denis Jossot est né à Crimolois le 4 Avril 1859, au 7 de la rue Saint Honoré, dans une famille modeste, où il eut une enfance très dure. Son père étant marchand épicier ambulant, Pierre dut s’occuper, avec sa sœur Marguerite de quatre ans sa cadette, de sa mère paralysée ; aussi après l’école primaire, continua-t-il seul ses études. Bien qu’autodidacte, il fut instituteur à Dijon en 1889 et 1890, puis enseigna, en tant que professeur, à l’école normale d’Aix-en-Provence. En 1904, nommé professeur de chimie à l’école pratique de Dijon (aujourd’hui lycée Hippolyte Fontaine) il revint s’installer à Crimolois, dont il fut le maire du 15 mai 1904 au 10 décembre 1919, date de son entrée au Sénat. Entre temps il fut président du Conseil Général de la Côte d’Or pendant 6 ans, où dans la mesure de ses moyens, il aida beaucoup ses concitoyens durant la « grande guerre ».
En 1919 il fut élu sénateur de la Côte d’Or sur la liste du « Bloc National » et quitta la mairie de Crimolois. Au Sénat, inscrit au parti « La Gauche démocratique », Président de la Commission de l’enseignement, son grand désir était de donner la même école à tous les Français. Aussi le retrouve-t-on avec la « Délégation des gauches », où il participa en 1905, sous le ministère Combes, à la proposition de loi sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat.
Resté toujours très simple et disponible pour tous : il disait par exemple « Je vous reçois dans mes bois », c’est-à-dire les pieds nus dans ses sabots. Beaucoup d’habitants de Crimolois lui étaient redevables, restant toujours à l’écoute et au service de tous.
Original jusqu’à la fin de sa vie, il se maria pour la première fois à presque 80 ans ; et lui qui était anticlérical convaincu et franc-maçon, fut uni à Marguerite Belin (de 20 ans sa cadette) le 26 octobre 1938 en la cathédrale Notre Dame de Paris par le Cardinal Verdier lui-même.
A la fin de 1940 les allemands firent paraître une liste de personnes qui devaient être fusillées, où il figurait en tant que franc-maçon. Il décida de passer en zone libre ; et c’est de Dax que nous parvient sa dernière lettre, datée du 11 janvier 1941, où il parlait du décès de son épouse.
En 1990, Mr Herbin, alors maire de Crimolois, fait parvenir une demande de renseignements à la mairie de Dax qui répond : « aucun acte n’est enregistré à ce nom entre 1933 et 1952 ». On ne connaissait alors ni la date ni le lieu de sa mort. Mais en novembre 2000, les archives du Sénat nous apprennent qu’elles disposent d’un courrier du maire adjoint de Dax, le sénateur Malles-Lacroix, qui informe le Président du Sénat, Monsieur Dupin, du décès survenu le 1er mai 1941 de Monsieur Jossot, qui sera inhumé à Dax (courrier daté du 2 mai 1941).
Les archives disposent également d’une photocopie de la lettre de Mademoiselle Marguerite Jossot, sa sœur, datée du 31 juillet 1941, par laquelle l’intéressée demande au directeur des chemins de fer, l’autorisation de franchir la ligne de démarcation, pour se rendre à Dax régler la succession de son frère.
Enfin, il est précisé que Monsieur Pierre Denis Jossot n’avait pas participé au vote installant le gouvernement de Vichy.
Pendant la guerre de 14-18, Mr Jossot, alors maire de Crimolois s’est opposé avec beaucoup d’autorité et de dignité à la réquisition des ânes et des mulets qui étaient le seul moyen de traction et de transport des maraîchers du village. Il n’y avait pas de grandes fermes, chacun avait ses petits champs et jardins, ses vignes, ses prés et ses Vergers
Président du Conseil Général de 1913 à 1919
Sénateur de Côte D’Or de 1919 à 1941
Pierre Denis Jossot est né à Crimolois le 4 Avril 1859, au 7 de la rue Saint Honoré, dans une famille modeste, où il eut une enfance très dure. Son père étant marchand épicier ambulant, Pierre dut s’occuper, avec sa sœur Marguerite de quatre ans sa cadette, de sa mère paralysée ; aussi après l’école primaire, continua-t-il seul ses études. Bien qu’autodidacte, il fut instituteur à Dijon en 1889 et 1890, puis enseigna, en tant que professeur, à l’école normale d’Aix-en-Provence. En 1904, nommé professeur de chimie à l’école pratique de Dijon (aujourd’hui lycée Hippolyte Fontaine) il revint s’installer à Crimolois, dont il fut le maire du 15 mai 1904 au 10 décembre 1919, date de son entrée au Sénat. Entre temps il fut président du Conseil Général de la Côte d’Or pendant 6 ans, où dans la mesure de ses moyens, il aida beaucoup ses concitoyens durant la « grande guerre ».
En 1919 il fut élu sénateur de la Côte d’Or sur la liste du « Bloc National » et quitta la mairie de Crimolois. Au Sénat, inscrit au parti « La Gauche démocratique », Président de la Commission de l’enseignement, son grand désir était de donner la même école à tous les Français. Aussi le retrouve-t-on avec la « Délégation des gauches », où il participa en 1905, sous le ministère Combes, à la proposition de loi sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat.
Resté toujours très simple et disponible pour tous : il disait par exemple « Je vous reçois dans mes bois », c’est-à-dire les pieds nus dans ses sabots. Beaucoup d’habitants de Crimolois lui étaient redevables, restant toujours à l’écoute et au service de tous.
Original jusqu’à la fin de sa vie, il se maria pour la première fois à presque 80 ans ; et lui qui était anticlérical convaincu et franc-maçon, fut uni à Marguerite Belin (de 20 ans sa cadette) le 26 octobre 1938 en la cathédrale Notre Dame de Paris par le Cardinal Verdier lui-même.
A la fin de 1940 les allemands firent paraître une liste de personnes qui devaient être fusillées, où il figurait en tant que franc-maçon. Il décida de passer en zone libre ; et c’est de Dax que nous parvient sa dernière lettre, datée du 11 janvier 1941, où il parlait du décès de son épouse.
En 1990, Mr Herbin, alors maire de Crimolois, fait parvenir une demande de renseignements à la mairie de Dax qui répond : « aucun acte n’est enregistré à ce nom entre 1933 et 1952 ». On ne connaissait alors ni la date ni le lieu de sa mort. Mais en novembre 2000, les archives du Sénat nous apprennent qu’elles disposent d’un courrier du maire adjoint de Dax, le sénateur Malles-Lacroix, qui informe le Président du Sénat, Monsieur Dupin, du décès survenu le 1er mai 1941 de Monsieur Jossot, qui sera inhumé à Dax (courrier daté du 2 mai 1941).
Les archives disposent également d’une photocopie de la lettre de Mademoiselle Marguerite Jossot, sa sœur, datée du 31 juillet 1941, par laquelle l’intéressée demande au directeur des chemins de fer, l’autorisation de franchir la ligne de démarcation, pour se rendre à Dax régler la succession de son frère.
Enfin, il est précisé que Monsieur Pierre Denis Jossot n’avait pas participé au vote installant le gouvernement de Vichy.
Pendant la guerre de 14-18, Mr Jossot, alors maire de Crimolois s’est opposé avec beaucoup d’autorité et de dignité à la réquisition des ânes et des mulets qui étaient le seul moyen de traction et de transport des maraîchers du village. Il n’y avait pas de grandes fermes, chacun avait ses petits champs et jardins, ses vignes, ses prés et ses Vergers
)Les habitants vivaient presque en autarcie
Ils allaient vendre des lapins, des volailles, des œufs, quelques fruits et légumes
Même des fleurs au marché de Dijon
Sans leurs animaux ils perdaient leurs outils de travail
Mr Jossot a réussi à éviter cela. Avec son humour il provoquait même l’ennemi
Exemple un soldat Allemand lui demande à manger, il revient avec seau d’eau et une
Botte de foin devant l’air étonné du uhlan il lui dit : ( en France c’est la nourriture des ânes avec un grand sourire)
J’avais beaucoup d’autres anecdotes contées par Mr Rossignol son ami mais la cassette
A été effacée par erreur. Dommage car ces petites phrases reflétaient le caractère et la
Bonté de Mr Jossot
Il aidaient ses administrés autant qu’il le pouvait, les faisait entrer dans les
Administrations (il n’y avait pas de concours une bonne recommandation suffisait )
Un jeune papa orphelin de guerre a grâce à lui fait son service militaire à Longvic et ainsi continué à aidé sa famille à la ferme bénéficiant de permissions prolongées
Il essayait de convaincre les parents d’enfants doués de les laissés continuer leurs études et demandait pour eux des bourses. C’était deux bras en moins pour le travail
De la terre, mais peut être un chercheur où un grand médecin pour le bien de
L’humanité
Pendant la guerre 39-45 il était recherché par les Allemands pour être fusillé comme
Franc-maçon mais il a pu se réfugier à Dax où il est décédé en 1941 sans avoir été retrouvé. par l'ennemi
Voilà une partie de la vie de Monsieur Jossot, un homme simple, serviable, qui a défendu jusqu’à la fin de sa vie les idées auxquelles il croyait.
Ne mériterait-il pas plus qu’une rue à son nom dans son village natal ? Denise VOINET
Ils allaient vendre des lapins, des volailles, des œufs, quelques fruits et légumes
Même des fleurs au marché de Dijon
Sans leurs animaux ils perdaient leurs outils de travail
Mr Jossot a réussi à éviter cela. Avec son humour il provoquait même l’ennemi
Exemple un soldat Allemand lui demande à manger, il revient avec seau d’eau et une
Botte de foin devant l’air étonné du uhlan il lui dit : ( en France c’est la nourriture des ânes avec un grand sourire)
J’avais beaucoup d’autres anecdotes contées par Mr Rossignol son ami mais la cassette
A été effacée par erreur. Dommage car ces petites phrases reflétaient le caractère et la
Bonté de Mr Jossot
Il aidaient ses administrés autant qu’il le pouvait, les faisait entrer dans les
Administrations (il n’y avait pas de concours une bonne recommandation suffisait )
Un jeune papa orphelin de guerre a grâce à lui fait son service militaire à Longvic et ainsi continué à aidé sa famille à la ferme bénéficiant de permissions prolongées
Il essayait de convaincre les parents d’enfants doués de les laissés continuer leurs études et demandait pour eux des bourses. C’était deux bras en moins pour le travail
De la terre, mais peut être un chercheur où un grand médecin pour le bien de
L’humanité
Pendant la guerre 39-45 il était recherché par les Allemands pour être fusillé comme
Franc-maçon mais il a pu se réfugier à Dax où il est décédé en 1941 sans avoir été retrouvé. par l'ennemi
Voilà une partie de la vie de Monsieur Jossot, un homme simple, serviable, qui a défendu jusqu’à la fin de sa vie les idées auxquelles il croyait.
Ne mériterait-il pas plus qu’une rue à son nom dans son village natal ? Denise VOINET
PAUL GERBET ancien maire
Pour aller pêcher dans l’étang du verger vous traversez l’Ouche sur le pont Paul GERBET du nom d’un ancien maire de Crimolois 1950 à 1957 et de 1965 à1971
Orphelin de mère à 4 ans il était plus souvent dans les champs qu’à l’école.
Mais Mr Jossot qui avait décelé chez lui des possibilités lui donna des cours (gratuits) tous les soirs, il reçut ainsi l’instruction nécessaire pour faire un bon ouvrier.
Il était aimé de tous car toujours présent dans les coups durs, il n’hésitait pas à quitter son travail à DIJON,(à bicyclette ) dès qu’un de ses administrés avait des problèmes
Très franc il n’avait qu’une parole, nous savions pouvoir compter sur lui
C’était bien un élève de Mr Jossot qu’il vénérait.
Pendant les inondations, il n’a pas hésité à rester dans l’eau jusqu’à ce que le dernier des sinistrés consente à partir.
Il était normal de lui rendre hommage.
Photo et autorisation de ses filles
Mme Gisèle GERBET-BERNARDOT
Mme Andrée GERBET-FOURNIER
Orphelin de mère à 4 ans il était plus souvent dans les champs qu’à l’école.
Mais Mr Jossot qui avait décelé chez lui des possibilités lui donna des cours (gratuits) tous les soirs, il reçut ainsi l’instruction nécessaire pour faire un bon ouvrier.
Il était aimé de tous car toujours présent dans les coups durs, il n’hésitait pas à quitter son travail à DIJON,(à bicyclette ) dès qu’un de ses administrés avait des problèmes
Très franc il n’avait qu’une parole, nous savions pouvoir compter sur lui
C’était bien un élève de Mr Jossot qu’il vénérait.
Pendant les inondations, il n’a pas hésité à rester dans l’eau jusqu’à ce que le dernier des sinistrés consente à partir.
Il était normal de lui rendre hommage.
Photo et autorisation de ses filles
Mme Gisèle GERBET-BERNARDOT
Mme Andrée GERBET-FOURNIER
D .VOINET
APERCU D’HISTOIRE DES CHEVALIERS DE MALTE
Touchant leur première Maison en France, à Crimolois
____________________________
Avant propos
N’en riez pas. Lisez. Retenez cette histoire.
Soupesez-là.
Sort-elle encor d’un écritoire,
Ou bien l’a-t-on vécue ?
En tout cas, jugez-la
Des Chevaliers l’ont faite. Et je l’ai prise là.
Exactement chez nous, à Crimolois, en France.
Et n’étant pas poète, on est un brin en transe !
Mais, pour vous la conter, avec prose au travers,
C’est en la serrant plus, ne seraient que grésil.
Comptez-en bien les pieds, car il pourrait se faire
Qu’aux Chevaliers de Malte, on fit mauvaise affaire.
Manqueront-ils le pas pour nous ? Toujours est-il,
Mes pauvres pieds en plus, ne seraient que grésil.
Mais non, ne rions pas, ce sont des personnages
Qui reviennent à nous, sortant du Moyen-âge.
Ils calmaient les seigneurs et servaient les petits ;
Ces derniers au Manoir, oubliaient les taudis.
Ecuyers, Chapelains et Servants, pour le peuple
D’abord !
Trop belle histoire !
Et à lui dire : « Peuple
A ta façon et n’en crois rien », c’est éhonté !
Truquer les faits plutôt que de les raconter !
Mais l’histoire aujourd’hui, qu’anime le Folklore
Ouvre un horizon qui n’est pas prêt de se clore.
C’est la vie à la pierre, et lumière à l’entour.
Comme un guetteur nouveau qui loge dans sa tour.
… Messires Chevaliers, dites à notre monde.
Ce qu’était jadis, chevaucher à la ronde.
Autre gendarmerie, avant qu’on la connut …
Et l’Hospitalité, bien avant qu’on la dut …
N’en riez plus. Lisez. Retenez leur Histoire.
Soupesez- là.
Sort-elle encor d’un écritoire ?
Ou bien l’a-t-on vécue.
En tout cas, jugez-la.
Des Chevaliers l’ont faite.
Et je l’ai prise là.
_______________
Le Sire de Magny vit à Jérusalem.
Ces grands Hospitaliers, non loin de Bethléem,
A l’Hôpital Saint-Jean.
Epoque des Croisades !
Godefroy de Bouillon leur faisait sans bravade (1099)
Belles donations.- Et si bien qu’un Gérard,
Déjà leur directeur, crut bon et sans retard,
D’oser les affranchir de la sainte tutelle
Des Bénédictins, et de fonder la nouvelle
Congrégation des frères de l’Hôpital
De Saint Jean le Baptiste-. Et le pape Pascal (1113)
Leur confirmait leur Règle. (Et le pape Gélase, (1118 – 1119)
Son successeur, rendait l’âme à Cluny.) – Point lasse
La Congrégation soignait, du roi Louis sept
Et de Conrad, ceux-là couchés sur leur transept ;
Car ne fut pas heureuse, en France et Allemagne,
La seconde Croisade.- Et pourtant Charlemagne (1147)
Eut été fier encor de notre Saint Bernard.
Mais les événements masquaient tout d’un brouillard.
[Nul d’entre vous n’ignore que les deux princes revinrent en Europe après avoir perdu la plus grande partie de leurs guerriers. – Louis le Jeune fit prononcer son divorce avec Eléonore et lui rendit les provinces qu’elle lui avait apportées en dot, à savoir le Poitou, la Saintonge, l’Auvergne, le Périgord, le Limousin et la Gascogne.- Eléonore, dont le premier mariage venait d’être déclaré nul à cause d’un lien de parenté, omis de le signaler pour la dispense, et épousa le duc de Normandie, cet Henri Plantagenêt, déjà possesseur de l’Anjou par son père. Plus tard, Henri Plantagenêt, devenu roi d’Angleterre par les droits de sa mère, petite fille de Guillaume le Conquérant, allait être en France beaucoup plus puissant que le roi lui-même (1154 à 1189)].
C’était en ce temps là.
Des brouillards de la Tille,
Hugues aussi sentait le froid.
De sa famille
Il tenait un Manoir entouré de fossés.
A Crimolois, un fief, même un moulin – Assez
Pour pied à terre – En somme un tout petit royaume
En regard de là-bas où l’on portait le haume ;
Où, de Foulques d’Anjou, le fils, à quatorze ans,
En avait un.
L’offrir était un beau présent.
Pour l’Europe et Chez Nous c’était d’un diplomate.
Aucun ne peut y voir un geste d’automate.
Et s’il fallut entre eux, quelque peu discuter,
Au douzième siècle on convint d’arrêter. (1163)
Chevaliers de Saint-Jean choisissaient la Banlieue
De Dijon.
En ces temps, c’est à combien de lieues
Qu’on parlait de ce pape en France réfugié ?
C’est Alexandre trois, deux rois marchent à pied
Lui tenant son cheval, il verra pas la Saône,
Ne voulant pas aller jusqu’à Saint Jean de Losne.
Frédéric est à Dole, frontière à ses états ;
Mais où donc l’antipape ? A songer aux éclats
De rire, encor partout, au sujet de la chape
Qu’Octavien prenait des épaules de pape,
Pour s’en vêtir lui-même et la mettre à rebours.
Aux ponts et aux château, Alexandre, les bourgs,
Les préférait. Si bien que Castel imprenable
Des sires de Vergy, n’y voulant pas sa table,
Il le refusait net. En cet année à Sens
Y demeurant deux ans, tel quelqu’un de bon sens,
Il gérait chrétienté. Sens fut sa bonne ville.
Les saints l’y venaient voir. Octavien, le vil
Antipape, pouvait exciter l’empereur.
Frédéric Barberousse, à Sens, faisait pas peur.
Donc nos Hospitaliers purent faire visite
Jusqu’en soixante cinq, à Pâques, au pape en fuite (Octobre 1163
A Pâques 1165)
En l’année Onze cent soixante trois. – Voilà
Leur date d’arrivée – En Banlieue ils sont là.
A Dijon, c’est encor la race capétienne…
De nos Ducs de Bourgogne. Abbé de Saint-Étienne,
Gislebert de Grancey. Ils iront à Dijon,
A quelque temps de là. Mais reste leur donjon
A Crimolois encor. Au siècle à Saint Jean d’Acre
Un acte nous l’atteste, Hughes trois nous le sacre.
Nos frères de Saint Jean, sis à la Magdeleine
Près Saint Pierre à Dijon, auront un bas de laine
Plus rémunérateur alors à filocher.
Longtemps ils aimeront voir leur premier clocher.
Tout autour le pays. Plaques de cheminée
Nous le disent et la chronique des années.
Et nous rectifierons touchant les Templiers.
Aucun à Crimolois. Au travers des halliers.
Verrez-vous dans la vase, au second pont, la meule
Du moulin dedans l’Ouche. Hé ! sans doute les mules
Du temple à Fauverney, déchargeait là leurs blés.
On comprend le pourquoi bien mieux des fonds gelés,
Que Templiers pouvaient posséder au village.
A le dire autrement, Courtépée aurait l’âge
D’un enfant. – Crimolois, jamais des Templiers,
N’obtint ses vingt cinq feux ; mais les Hospitaliers
Les groupèrent près d’eux en une colonie.
Ce qui n’empêcha pas un jour la félonie
D’un Coulas de briser, dit-on, le crucifix
A la révolution. – Et belle école il fit.
Mais leur gloire en est sauve !
Ainsi, de Palestine
Ces preux furent nommés, non « garde Palatine »,
Mais guérisseurs de maux et frères de Saint Jean ;
Et, quand en pleine mer pour fuir vilaines gens
A leur île accrochées, dits Chevaliers de Rhodes :
Puis à tant de vaillance en la mer émeraude ;
Salués par les Turcs, aimés de Charles Quint,
Vient un temps d’empereur en habit d’arlequin
Vient un temps d’empereur en habit d’arlequin
Qui décide à donner, en un moment de halte,
A cet Ordre puissant, la grande île de Malte.
Epoque de Bayard ! Epoque du Drap d’Or !
Contre nous, Charles Quint, contre nous se sent fort.
Allemagne et Castille, Aragon sont leurs terres
France, Provence, Auvergne, Italie, Angleterre.
En Langue et Nation, les Huit, telle leur croix ;
Tout est dit par la pointe, à ses huit, je crois.
Temps nouveaux,
Craquements, Tout en effervescence.
Chez nous, tout partout, on fête la Renaissance.
Anglais ! Impériaux ! Ces deux, à leur façon :
Leur Anne de Bolen !...Luther, nouveau Maçon !
Et Pape et Médicis, à conquérir Florence !...
Lui, François Premier, à nous embellir la France !
Charles-Quint laisse là les autres intriguer,
Voit un débordement qu’il voudrait endiguer.
Les ordres pourront-ils ?
Il songe à son Empire !
Mettant les pieds partout, il osera le pire :
Traverser notre Pays, Quitter Franche Conté,
Traverser notre Pays, quitter Franche Conté,
Gagner ainsi l’Espagne, et, sachant les compter ;
Remonter dans la Flandre, en villes espagnoles.
Par la route française…Ou d’Auxonne ou de Dole !
……………………………………………………
………………………………………. LeRENESTE
Une tombe. une plaque de cheminée
-Témoins jusqu’à nos jours-
Avant que la nuit tombe,
Allons à la chapelle :
AN M.CCCC
XC.III (Et quels sont là ces gens ?)
CI-GIST DANS CE TOMBEAU (Quel Garde ou Mousquetaire ?)
(C’est)
LE CORPS PERRENOT GASTEREAU (dans la terre.)
QUI (TREPA)SSA LE XXIe JOUR … On doit
Avoir fouillé déjà, pris la bague des doigts.
Pas de caveau. Voyez ! La tombe est en deux pièces.
Coupée à TREPA.
Quoi ?
L’on songe !
Et ça vous laisse
Assez indifférent, s’il n’était de prévu
Et le nom de la femme, et, sur la pierre à nu,
Sa date de décès à mettre en beau gothique.
Cette tombe fut mise à l’entrée catholique)
D’Henry IV à Paris.
Et, quand à Charles Quint,
Déjà trente-six ans d’oubli marquaient la fin.
Qu’étaient ces PERRENOT GASTEREAU ? Pas des nobles.
Quelques bourgeois d’alors !
Aujourd’hui, quoi d’ignoble,
D’avoir, au « Crucifix », l’auberge aux Chevaliers,
Hissé comme à leur porte, au-dessus du palier,
Leur plaque féodale ? On l’a trouvée intacte. depuis nous savons que cette plaque est plus recente (voir la lettre la concernant ).
A la COMMANDERIE, une autre aux léopards
Brille en la cheminée. – Elle doit, quelque part,
Etre d’un commandeur anglais. – Armoiries
De l’époque romane, au sommet arrondies :
Un heaume empanaché, surmonté d’un « issant »,
D’un lion qui s’en échappe. Elle a le frémissant
Des siècles guerroyeurs. – D’Anglais, trois marguerites
Tigées à deux et un, rappelant le mérite
De trois aimées peut-être, et sur quoi prend essor
Le léopard. – Idée à fournir réconfort
A quelqu’un du début, parti pour les croisades.
L’art Héraldique avait parfois de ces passades.
Justice à Crimolois qui, premier, fut choisi !
Un ignorant croira que ces Preux ont trahi
Le peuple, bien plutôt que de l’avoir fait vivre,
Tant, la tête montée, est quiconque un homme ivre.
Mais les preuves sont là.
Les meilleurs parchemins
Ne feront qu’éclairer encor plus le chemin.
Passait inaperçue, en France, cette halte,
La première chez nous, des Chevaliers de Malte.
………………………………………………….
………………………… Le Reneste
.
Rectificatifs
· Henri IV est bien entré dans Paris en 1594
· La tombe de l’église est datée de 1494
cette erreur nous l'avons imprimée volontairement
pour respecter les écrits de l'auteur D.V
Saint Côme et Saint Damien patrons des hospitaliers de St Jean exerçaient une sorte de médecine sociale. Ils ont finis martyrs.
Dans un cours d’histoire des sciences (espagnol) j’ai appris qui était Saint Benoît et qui étaient les chevaliers de l’ordre hospitalier de St jean de Jérusalem dont j’admire la règle
« Honorons Messires les Malades »
Erich Ségal
Touchant leur première Maison en France, à Crimolois
____________________________
Avant propos
N’en riez pas. Lisez. Retenez cette histoire.
Soupesez-là.
Sort-elle encor d’un écritoire,
Ou bien l’a-t-on vécue ?
En tout cas, jugez-la
Des Chevaliers l’ont faite. Et je l’ai prise là.
Exactement chez nous, à Crimolois, en France.
Et n’étant pas poète, on est un brin en transe !
Mais, pour vous la conter, avec prose au travers,
C’est en la serrant plus, ne seraient que grésil.
Comptez-en bien les pieds, car il pourrait se faire
Qu’aux Chevaliers de Malte, on fit mauvaise affaire.
Manqueront-ils le pas pour nous ? Toujours est-il,
Mes pauvres pieds en plus, ne seraient que grésil.
Mais non, ne rions pas, ce sont des personnages
Qui reviennent à nous, sortant du Moyen-âge.
Ils calmaient les seigneurs et servaient les petits ;
Ces derniers au Manoir, oubliaient les taudis.
Ecuyers, Chapelains et Servants, pour le peuple
D’abord !
Trop belle histoire !
Et à lui dire : « Peuple
A ta façon et n’en crois rien », c’est éhonté !
Truquer les faits plutôt que de les raconter !
Mais l’histoire aujourd’hui, qu’anime le Folklore
Ouvre un horizon qui n’est pas prêt de se clore.
C’est la vie à la pierre, et lumière à l’entour.
Comme un guetteur nouveau qui loge dans sa tour.
… Messires Chevaliers, dites à notre monde.
Ce qu’était jadis, chevaucher à la ronde.
Autre gendarmerie, avant qu’on la connut …
Et l’Hospitalité, bien avant qu’on la dut …
N’en riez plus. Lisez. Retenez leur Histoire.
Soupesez- là.
Sort-elle encor d’un écritoire ?
Ou bien l’a-t-on vécue.
En tout cas, jugez-la.
Des Chevaliers l’ont faite.
Et je l’ai prise là.
_______________
Le Sire de Magny vit à Jérusalem.
Ces grands Hospitaliers, non loin de Bethléem,
A l’Hôpital Saint-Jean.
Epoque des Croisades !
Godefroy de Bouillon leur faisait sans bravade (1099)
Belles donations.- Et si bien qu’un Gérard,
Déjà leur directeur, crut bon et sans retard,
D’oser les affranchir de la sainte tutelle
Des Bénédictins, et de fonder la nouvelle
Congrégation des frères de l’Hôpital
De Saint Jean le Baptiste-. Et le pape Pascal (1113)
Leur confirmait leur Règle. (Et le pape Gélase, (1118 – 1119)
Son successeur, rendait l’âme à Cluny.) – Point lasse
La Congrégation soignait, du roi Louis sept
Et de Conrad, ceux-là couchés sur leur transept ;
Car ne fut pas heureuse, en France et Allemagne,
La seconde Croisade.- Et pourtant Charlemagne (1147)
Eut été fier encor de notre Saint Bernard.
Mais les événements masquaient tout d’un brouillard.
[Nul d’entre vous n’ignore que les deux princes revinrent en Europe après avoir perdu la plus grande partie de leurs guerriers. – Louis le Jeune fit prononcer son divorce avec Eléonore et lui rendit les provinces qu’elle lui avait apportées en dot, à savoir le Poitou, la Saintonge, l’Auvergne, le Périgord, le Limousin et la Gascogne.- Eléonore, dont le premier mariage venait d’être déclaré nul à cause d’un lien de parenté, omis de le signaler pour la dispense, et épousa le duc de Normandie, cet Henri Plantagenêt, déjà possesseur de l’Anjou par son père. Plus tard, Henri Plantagenêt, devenu roi d’Angleterre par les droits de sa mère, petite fille de Guillaume le Conquérant, allait être en France beaucoup plus puissant que le roi lui-même (1154 à 1189)].
C’était en ce temps là.
Des brouillards de la Tille,
Hugues aussi sentait le froid.
De sa famille
Il tenait un Manoir entouré de fossés.
A Crimolois, un fief, même un moulin – Assez
Pour pied à terre – En somme un tout petit royaume
En regard de là-bas où l’on portait le haume ;
Où, de Foulques d’Anjou, le fils, à quatorze ans,
En avait un.
L’offrir était un beau présent.
Pour l’Europe et Chez Nous c’était d’un diplomate.
Aucun ne peut y voir un geste d’automate.
Et s’il fallut entre eux, quelque peu discuter,
Au douzième siècle on convint d’arrêter. (1163)
Chevaliers de Saint-Jean choisissaient la Banlieue
De Dijon.
En ces temps, c’est à combien de lieues
Qu’on parlait de ce pape en France réfugié ?
C’est Alexandre trois, deux rois marchent à pied
Lui tenant son cheval, il verra pas la Saône,
Ne voulant pas aller jusqu’à Saint Jean de Losne.
Frédéric est à Dole, frontière à ses états ;
Mais où donc l’antipape ? A songer aux éclats
De rire, encor partout, au sujet de la chape
Qu’Octavien prenait des épaules de pape,
Pour s’en vêtir lui-même et la mettre à rebours.
Aux ponts et aux château, Alexandre, les bourgs,
Les préférait. Si bien que Castel imprenable
Des sires de Vergy, n’y voulant pas sa table,
Il le refusait net. En cet année à Sens
Y demeurant deux ans, tel quelqu’un de bon sens,
Il gérait chrétienté. Sens fut sa bonne ville.
Les saints l’y venaient voir. Octavien, le vil
Antipape, pouvait exciter l’empereur.
Frédéric Barberousse, à Sens, faisait pas peur.
Donc nos Hospitaliers purent faire visite
Jusqu’en soixante cinq, à Pâques, au pape en fuite (Octobre 1163
A Pâques 1165)
En l’année Onze cent soixante trois. – Voilà
Leur date d’arrivée – En Banlieue ils sont là.
A Dijon, c’est encor la race capétienne…
De nos Ducs de Bourgogne. Abbé de Saint-Étienne,
Gislebert de Grancey. Ils iront à Dijon,
A quelque temps de là. Mais reste leur donjon
A Crimolois encor. Au siècle à Saint Jean d’Acre
Un acte nous l’atteste, Hughes trois nous le sacre.
Nos frères de Saint Jean, sis à la Magdeleine
Près Saint Pierre à Dijon, auront un bas de laine
Plus rémunérateur alors à filocher.
Longtemps ils aimeront voir leur premier clocher.
Tout autour le pays. Plaques de cheminée
Nous le disent et la chronique des années.
Et nous rectifierons touchant les Templiers.
Aucun à Crimolois. Au travers des halliers.
Verrez-vous dans la vase, au second pont, la meule
Du moulin dedans l’Ouche. Hé ! sans doute les mules
Du temple à Fauverney, déchargeait là leurs blés.
On comprend le pourquoi bien mieux des fonds gelés,
Que Templiers pouvaient posséder au village.
A le dire autrement, Courtépée aurait l’âge
D’un enfant. – Crimolois, jamais des Templiers,
N’obtint ses vingt cinq feux ; mais les Hospitaliers
Les groupèrent près d’eux en une colonie.
Ce qui n’empêcha pas un jour la félonie
D’un Coulas de briser, dit-on, le crucifix
A la révolution. – Et belle école il fit.
Mais leur gloire en est sauve !
Ainsi, de Palestine
Ces preux furent nommés, non « garde Palatine »,
Mais guérisseurs de maux et frères de Saint Jean ;
Et, quand en pleine mer pour fuir vilaines gens
A leur île accrochées, dits Chevaliers de Rhodes :
Puis à tant de vaillance en la mer émeraude ;
Salués par les Turcs, aimés de Charles Quint,
Vient un temps d’empereur en habit d’arlequin
Vient un temps d’empereur en habit d’arlequin
Qui décide à donner, en un moment de halte,
A cet Ordre puissant, la grande île de Malte.
Epoque de Bayard ! Epoque du Drap d’Or !
Contre nous, Charles Quint, contre nous se sent fort.
Allemagne et Castille, Aragon sont leurs terres
France, Provence, Auvergne, Italie, Angleterre.
En Langue et Nation, les Huit, telle leur croix ;
Tout est dit par la pointe, à ses huit, je crois.
Temps nouveaux,
Craquements, Tout en effervescence.
Chez nous, tout partout, on fête la Renaissance.
Anglais ! Impériaux ! Ces deux, à leur façon :
Leur Anne de Bolen !...Luther, nouveau Maçon !
Et Pape et Médicis, à conquérir Florence !...
Lui, François Premier, à nous embellir la France !
Charles-Quint laisse là les autres intriguer,
Voit un débordement qu’il voudrait endiguer.
Les ordres pourront-ils ?
Il songe à son Empire !
Mettant les pieds partout, il osera le pire :
Traverser notre Pays, Quitter Franche Conté,
Traverser notre Pays, quitter Franche Conté,
Gagner ainsi l’Espagne, et, sachant les compter ;
Remonter dans la Flandre, en villes espagnoles.
Par la route française…Ou d’Auxonne ou de Dole !
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………………………………………. LeRENESTE
Une tombe. une plaque de cheminée
-Témoins jusqu’à nos jours-
Avant que la nuit tombe,
Allons à la chapelle :
AN M.CCCC
XC.III (Et quels sont là ces gens ?)
CI-GIST DANS CE TOMBEAU (Quel Garde ou Mousquetaire ?)
(C’est)
LE CORPS PERRENOT GASTEREAU (dans la terre.)
QUI (TREPA)SSA LE XXIe JOUR … On doit
Avoir fouillé déjà, pris la bague des doigts.
Pas de caveau. Voyez ! La tombe est en deux pièces.
Coupée à TREPA.
Quoi ?
L’on songe !
Et ça vous laisse
Assez indifférent, s’il n’était de prévu
Et le nom de la femme, et, sur la pierre à nu,
Sa date de décès à mettre en beau gothique.
Cette tombe fut mise à l’entrée catholique)
D’Henry IV à Paris.
Et, quand à Charles Quint,
Déjà trente-six ans d’oubli marquaient la fin.
Qu’étaient ces PERRENOT GASTEREAU ? Pas des nobles.
Quelques bourgeois d’alors !
Aujourd’hui, quoi d’ignoble,
D’avoir, au « Crucifix », l’auberge aux Chevaliers,
Hissé comme à leur porte, au-dessus du palier,
Leur plaque féodale ? On l’a trouvée intacte. depuis nous savons que cette plaque est plus recente (voir la lettre la concernant ).
A la COMMANDERIE, une autre aux léopards
Brille en la cheminée. – Elle doit, quelque part,
Etre d’un commandeur anglais. – Armoiries
De l’époque romane, au sommet arrondies :
Un heaume empanaché, surmonté d’un « issant »,
D’un lion qui s’en échappe. Elle a le frémissant
Des siècles guerroyeurs. – D’Anglais, trois marguerites
Tigées à deux et un, rappelant le mérite
De trois aimées peut-être, et sur quoi prend essor
Le léopard. – Idée à fournir réconfort
A quelqu’un du début, parti pour les croisades.
L’art Héraldique avait parfois de ces passades.
Justice à Crimolois qui, premier, fut choisi !
Un ignorant croira que ces Preux ont trahi
Le peuple, bien plutôt que de l’avoir fait vivre,
Tant, la tête montée, est quiconque un homme ivre.
Mais les preuves sont là.
Les meilleurs parchemins
Ne feront qu’éclairer encor plus le chemin.
Passait inaperçue, en France, cette halte,
La première chez nous, des Chevaliers de Malte.
………………………………………………….
………………………… Le Reneste
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Rectificatifs
· Henri IV est bien entré dans Paris en 1594
· La tombe de l’église est datée de 1494
cette erreur nous l'avons imprimée volontairement
pour respecter les écrits de l'auteur D.V
Saint Côme et Saint Damien patrons des hospitaliers de St Jean exerçaient une sorte de médecine sociale. Ils ont finis martyrs.
Dans un cours d’histoire des sciences (espagnol) j’ai appris qui était Saint Benoît et qui étaient les chevaliers de l’ordre hospitalier de St jean de Jérusalem dont j’admire la règle
« Honorons Messires les Malades »
Erich Ségal
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